Arrivé au cœur de la pause de la Coupe du Monde, Fabio Celestini a vécu son premier jour avec l'équipe aujourd'hui. Il a rencontré les joueurs à 08H30 au centre d'entraînement du FC Sion avant des séries de tests qui se poursuivront demain avant le départ à la Vallée de Joux jusqu'à vendredi pour un camp de renforcement musculaire et de cohésion.
En début d'après-midi, le nouvel entraîneur a été officiellement présenté à la presse au Stade de Tourbillon. Pendant plus d'une heure, il a exposé son projet, ses attentes et ses objectifs. Désormais, il dispose de six semaines pour apporter ce qu'il souhaite à un contingent qu'il qualifie lui-même de qualité. Voici ce qu'il faut retenir des propos de Fabio Celestini !
Sur le stade de Tourbillon :
« Tourbillon est une légende du football suisse. Les joueurs devront réellement en prendre conscience. Quand les équipes viennent en Valais, elles doivent savoir qu'elles vont souffrir. Je ne dis pas forcément perdre, mais en tout cas, elles doivent passer un mauvais moment. Je me souviens très bien que venir ici était très souvent compliqué. »
Sur l'identité de jeu :
« Avec Paolo Tramezzani, nous partageons la même passion et la même rigueur de travail, c'est certain. Mais sur le plan tactique, on est à l'opposé. Je veux que mon équipe soit dominante, avec le ballon mais aussi sans ballon. Nous tâcherons de joueur le plus vertical possible et d'avoir le plus de monde dans les seize mètres adverses. Je veux proposer un football offensif et attractif. »
Sur son arrivée en Valais :
« On se tournait régulièrement autour avec la famille Constantin. Dès le premier appel, je me suis dit que c'était le bon moment. Parce qu'il y a un effectif avec un nombre convenable et d'une très grande qualité, et que j'ai du temps avec cette longue préparation de six semaines. On ne rentre jamais dans un projet en pensant à dans six mois. Je suis là pour amener du succès. Et le succès, c'est la réussite d'un objectif, ce n'est pas simplement gagner contre Lugano lors du premier match. L'objectif est de remporter la Coupe et de finir le mieux possible en championnat. Gagner un titre en Valais, c'est quelque chose. J'ai une immense motivation et une grande soif de travail. »
Sur l'état d'esprit :
« L'état d'esprit est fondamental. Il faut que je comprenne à quoi ils fonctionnent en tant que personnes. La gestion humaine fait la différence car je suis persuadé qu'ils sont capables d'exprimer ce que je veux sur le terrain. Au-delà de savoir si on a une bonne équipe, il faudra une meilleure mentalité que l'adversaire. Celui qui gagne n'est pas forcément le meilleur. Mais l'état d'esprit peut renverser des montages. Il y a juste à regarder à la Coupe du Monde ce que des nations peuvent faire seulement en voulant plus que l'adversaire. Créer un état d'esprit est assez facile, ce qui est dur, c'est de le maintenir. »
Sur le public valaisan :
« Dès qu'il se passe quelque chose ici, les gens viennent soutenir le club. Je sens que je suis dans un club super attachant. Le public attend quelque chose de nous, c'est donc à nous d'aller le chercher et de le convaincre. Il faut lui donner envie de venir avec nous, de nous supporter. C'est ma responsabilité. »
Sur l'effectif :
« Le groupe actuel a tout pour performer. Je n'ai pas de demandes particulières pour le mercato puisque je considère que le groupe actuel est de qualité. Il faudra voir les joueurs dans un autre système et dans une vision de jeu différente. »
Dans sa « mission » en Valais, Fabio Celestini sera assisté par Sébastien Bichard en tant que premier adjoint. Raquel Duque (analyste vidéo) rejoint également le staff technique sédunois.
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